taijiquan et arthrose du genou

Arthrose du genou: le tai-chi pour soulager la douleur ?

La pratique du tai-chi serait un traitement efficace contre l’arthrose du genou. C’est ce que confirment les résultats d’un essai clinique préliminaire mené par des chercheurs américains.

Quarante patients souffrant d’arthrose du genou, âgés en moyenne de 65 ans, ont participé à l’essai clinique. Pendant 48 semaines, 20 d’entre eux ont fait du tai-chi pendant que les autres (groupe témoin) pratiquaient des exercices d’étirement et recevaient des instructions de nature nutritionnelle et théorique sur l’arthrose.

Selon les résultats, les douleurs des sujets qui faisaient du tai-chi étaient réduites de 75 %, contre 13 % pour ceux du groupe témoin. Les auteurs de l’étude rapportent également que les participants du groupe de tai-chi avaient moins de handicaps fonctionnels que ceux du groupe témoin (4,6 fois moins).

À 4 reprises au cours de l’essai (au début, puis après 3 mois, 6 mois et 1 an), les chercheurs ont soumis les participants à des tests visant à évaluer l’intensité des douleurs et les limitations fonctionnelles associées à l’arthrose du genou.

On ignore quels sont les mécanismes biologiques sous-jacents à l’efficacité du tai-chi pour soulager les douleurs associées à l’arthrose du genou. Les chercheurs croient que les mouvements du tai-chi peuvent contribuer à l’amélioration du tonus musculaire et à la santé des articulations. Ils soulignent aussi que ses aspects plus méditatifs (lenteur des mouvements, concentration, détente) comptent probablement pour beaucoup dans les effets bénéfiques, notamment en ce qui a trait à la capacité de maîtriser les douleurs chroniques.


source :www.passeportsante.net
Pierre Lefrançois – PasseportSanté.net

le Qigong et la Sécu.

[...] En Allemagne, le qi gong est reconnu par au moins deux caisses fédérales d'assurance-maladie (AOK et BKK notamment), qui remboursent les séances lorsqu'elles sont prescrites par un médecin. En Suisse, certaines mutuelles remboursent aussi les frais de stage lorsque ceux-ci sont dispensés par des enseignants diplômés. "Dans ces pays, on considère sur la base d'études scientifiques que les personnes pratiquant le qi gong dépensent moins en frais médicaux", explique Dominique Casays, masseur-kinésithérapeute français et président de la Fédération européenne de qi gong et arts énergétiques. En Allemagne, on peut même se rendre dans certains centres de sécurité sociale et participer gratuitement à des cours. [...]
Extrait d'une article de Le Monde du 20 juin 2006.
article complet : QiGong_LeMonde_060621.html

En france aussi cela bouge.
Sur l'initiative de l'action sociale Prémalliance, en participation avec AG2R, la CRAM, et la sécurité social, avec le soutient et l'aide George Charles pionnier des arts énergétiques en france, ont mit en route le projet Village bien étre et bus social Prémalliance.
"Il s'agit de sensibiliser des publics qui n'ont pas l'habitude de fréquenter les pratiques alternatives. Nous voulons toucher des personnes qui sont affaiblies soit par la maladie, soit par les évènements de la vie.".
Elle permit donc auprès d'un public d'Assurés et de Retraités de mieux faire connaître des pratiques telles que le Qigong (Chi Kung), le Taijiquan (Tai Chi Chuan), le Shiatsu, la réféxologie plantaire, la phytothérapie, l'aromathérapie, l'acupuncture et la médecine chinoise, la diététique et la diététique chinoise.
Plus d'info sur le site de George Charles Tao yin.

Les bienfaits de la méditation

Extrait d'une interview de Jon Kabat-Zinn qui a été l’un des premiers scientifiques à produire des preuves médicales de ce que les pratiquants spirituels savent depuis des siècles, à savoir que la méditation nous fait du bien. Le programme de réduction du stress basé sur la pleine conscience qu’il a fondé aux États-Unis il y a plus de trente ans a été largement utilisé dans le traitement de la douleur, de l’anxiété, de la dépression et de la dépendance.

[...] En 1997, Kabat-Zinn fit équipe avec un chercheur en neurosciences, le Dr. Richard Davidson pour tester la façon dont des employés de bureau ordinaires répondaient à l’entraînement à la pleine conscience. Kabat-Zinn et Davidson ont tous les deux été des acteurs essentiels du développement de l’Institut Mind and Life qui, sur les conseils et l’inspiration de Sa Sainteté le Dalaï-Lama, est devenu un lieu important de débats pour la recherche scientifique sur les bienfaits de la méditation. En 1997, ils lancèrent une étude dans une entreprise de biotechnologie à Madison, Wisconsin. Pendant huit semaines, un groupe de scientifiques, de responsables du marketing, de techniciens de laboratoire et de directeurs se réunirent régulièrement dans l’une des salles de conférence de l’entreprise pour pratiquer la méditation. Des mesures de leur activité cérébrale avant et après le cours montrèrent une augmentation significative de l’activité dans plusieurs régions du cortex préfrontal gauche, une zone du cerveau associée aux émotions positives. Cette activité accrue persista pendant au moins quatre mois et ces résultats furent confirmés par les employés eux-mêmes, qui déclarèrent que l’entraînement à la pleine conscience leur avait permis de se sentir moins stressés et plus heureux dans leur travail. À l’issue du cours, les employés reçurent un vaccin antigrippal. Un examen neuf semaines plus tard permit de constater que les méditants avaient eu une réponse immunitaire au vaccin significativement plus forte que les non-méditants, ce qui tend à prouver que la réponse immunitaire est liée à la façon dont nous traitons nos émotions, en particulier en période de stress. [...]

pour lire l'interview complete : www.buddhaline.net/spip.php?article1522

Neurosciences et méditation

Voici un extrait d'un article de Mathieu Ricard, Moine bouddhiste tibétain. Il explique ici quelques une des découvertes qu’ont permises les expériences scientifiques sur des méditants et leurs implications pour l’avenir.

[...] une vingtaine de méditants expérimentés furent soumis à des tests : moines et laïcs, hommes et femmes, Orientaux et Occidentaux, tous ayant effectué entre dix mille et cinquante mille heures de méditation consacrées au développement de la compassion, de l’altruisme, de l’attention et de la pleine conscience. Plusieurs articles publiés dans de prestigieuses revues scientifiques ponctuèrent ces travaux,2 conférant par là ses lettres de noblesse à la recherche sur la méditation et la gestion de l’équilibre émotionnel, domaine qui, jusqu’alors, n’avait guère été pris au sérieux. Pour reprendre les termes de Richard Davidson, « ces travaux semblent démontrer que le cerveau peut être entraîné et modifié physiquement d’une manière que peu de gens auraient imaginée. » Par ailleurs, Stephen Kosslyn, directeur du département de psychologie à l’université Harvard et spécialiste mondial de l’imagerie mentale, déclarait lors de la rencontre de l’Institut Mind and Life organisée au MIT de Boston : « Nous devons faire preuve d’humilité devant la masse de données empiriques fournies par les contemplatifs bouddhistes. »

Les méditants expérimentés ont la faculté d’engendrer des états mentaux précis, ciblés, puissants et durables. Des expériences ont démontré notamment que la zone du cerveau associée à des émotions comme la compassion, par exemple, présentait une activité considérablement plus grande chez les personnes qui avaient une longue expérience méditative. Ces découvertes indiquent que les qualités humaines peuvent être délibérément cultivées par un entraînement mental.
expériences scientifiques ont également montré qu’il n’était pas nécessaire d’être un méditant surentraîné pour bénéficier des effets de la méditation et que vingt minutes de pratique quotidienne contribuent significativement à la réduction de l’anxiété et du stress, de la tendance à la colère (dont les effets néfastes sur la santé sont bien établis) et des risques de rechute en cas de dépression grave. Huit semaines de méditation sur la pleine conscience (de type MBSR), à raison de trente minutes par jour, s’accompagnent d’un renforcement notable du système immunitaire et des facultés d’attention, ainsi que d’une diminution de la tension artérielle chez les sujets souffrant d’hypertension et d’une accélération de la guérison du psoriasis. En pratique, il n’est pas nécessaire de méditer pendant de longues durées mais il est indispensable de le faire régulièrement. Si le cerveau est sollicité régulièrement, une trentaine de jours environ suffisent pour voir apparaître une modification des fonctions neuronales. L’étude scientifique de l’influence des états mentaux sur la santé, autrefois considérée comme fantaisiste, est donc de plus en plus à l’ordre du jour.

Sans vouloir faire de sensationnalisme, il importe de souligner à quel point la méditation et « l’entraînement de l’esprit » peuvent changer une vie. Nous avons tendance à sous-estimer le pouvoir de transformation de notre esprit et les répercussions que cette « révolution intérieure », douce et profonde, peut avoir sur la qualité de notre vécu. [...]

Pour lire l'article complet :http://www.buddhaline.net/spip.php?article1526