Atelier méditation


Une élève vint se plaindre à Ajaan Fuang qu’elle méditait depuis des années, et cependant elle n’en avait rien retiré. Sa réponse immédiate fut : « Tu ne médites pas pour en ‘retirer’ quelque chose. Tu médites pour lâcher prise. »

Méditation lundi 21 décembre 2015 - 18h00.
Au centre social Marcel Mersier à Saint lô.
Uniquement pour les personnes ayant déjà une expérience.

Prévoir un cousin et tapis de sol.
possibilité de s'asseoir sur une chaise.

Atelier méditation


"N'essayez pas de devenir quelque chose.
Ne vous transformez pas en quoi que ce soit.
Ne soyez pas un méditant. Ne devenez pas un éveillé.
Quand vous êtes assis, laissez être.
Quand vous marchez, laissez être.
N'agrippez rien. Ne rejetez rien"

Ajahn Chah



Méditation tous les jours du 19 au 23 Octobre 2015 à 18h00.
Au centre social Marcel Mersier à Saint lô.
C'est l'opportunité d'intégrer cette pratique dans notre quotidien.
Seul le lundi et le mardi sont ouvert aux débutants.

Prévoir un cousin et tapis de sol.
possibilité de s'asseoir sur une chaise.

Anapanasati - méditation sur la respiration

Je me permet de reprendre un extrait d'un enseignement de Akincano Bhikkhu sur la méditation sur la respiration (Anapanasati), transcrit par L'association le refuge. Je le trouve simple et inspirant...

Nous reprenons l'attention au souffle, cherchant le mouvement de toute la respiration, peut être en ressentant comment le souffle touche tous nos organes, touche l'espace intérieur.

Appréciez votre bien-être. Installez-vous, prenez une bonne posture. Permettez-vous de laisser de côté tout ce que vous avez expérimenté aujourd'hui, sans craindre que cela disparaisse. Il ne faut plus que nous le saisissions, nous pouvons nous permettre de le laisser de côté, sans le repousser, tout simplement l'abandonner dans le moment présent. Quand nous nous libérons volontairement et délibérément du connu, c'est à dire des images que nous avons d'aujourd'hui, des recueils de nos états, des rencontres, peut-être de quelques idées, précieuses bien sûr, cela nous permet d'entrer plus consciemment dans ce qui est maintenant. Permettez que cela s'en aille pour le moment. Si c'est tellement précieux, cela reviendra, ne craignez pas.

Et en vous libérant de tout ça, vous allez entrer plus consciemment dans cette situation, ici, maintenant.

Prenez note du fonctionnement de vos sens : ce que vous sentez, ce que vous ressentez, ce que vous écoutez, vos expériences tactiles. Constatez le climat général : plein d'énergie, somnolent, ennuyé, anxieux, quoique que ce soit, notez le sans analyser, sans vous y mêler.

Et puis reprenez le souffle comme objet, reprenez le va et vient des sensations dans le ventre, la dilatation, la contraction de la poitrine, peut-être le sens du toucher quand l'inspiration commence dans les narines. Choisissez comme région de votre attention, l'endroit, quel qu'il soit, - nez, poitrine, ventre- où la sensation est la plus concrète, la plus tangible. Vous permettez à l'esprit de s'y placer. Votre attention reste accueillante et les sensations viennent, les sensations s'en vont, vous restez, vous constatez leur apparition, leur changement, leur petit climat et puis leur disparition. Constatez leur profondeur, leur rythme, leur texture, la vitalité qui s'y cache.

Une immense simplicité dans tout ça !

Permettez à l'esprit de se réunifier, protégez le contre toute distraction, contre tout ce qui l'éloigne du présent, de votre accueil des sensations corporelles liées à la respiration. Soyez clair, soyez déterminé à le garder, à le protéger, permettez-lui de se rassembler. Notez bien que ce n'est pas nous qui le rassemblons, l'esprit comprend ce qu'il doit faire. Quand nous le protégeons, quand nous l'empêchons de se noyer dans les sens, dans les pensées, dans les images, quand nous le protégeons de telle manière, il sait très bien quoi faire pour s'unifier, il sait très bien devenir calme, devenir paisible, devenir transparent.

Ce simple mouvement d'une inspiration, de s'ouvrir à cette inspiration, et dans une expiration, de permettre que l'air qui nous nourrit nous quitte, démontre de grands mouvements universels. Ouvrir, accepter, puis redonner, laisser, lâcher prise.

Si vous regardez un peu autour de vous, vous voyez que toute forme d'expérience dans votre vie demande une telle attitude, demande que vous soyez prêt à vous ouvrir, à risquer quelque chose, à devenir vulnérable, pour qu'autre chose puisse se présenter, puisse se manifester, puisse vous toucher. Et puis normalement, sans que vous ayez beaucoup à dire à ce sujet, il y a un moment où il vous faut lâcher prise, quoique bien, quoique heureuse que soit l'expérience, il y a un moment où cette expérience passe. Il y a quelque chose qui change, il vous faut lâcher prise ! Vous pouvez lutter un peu mais, même si vous luttez beaucoup, on va quand même vous l'enlever ! On apprend à lâcher prise avant que les choses ne nous soient arrachées.

Les mouvements de l'inspiration et de l'expiration symbolisent l'expérience fondamentale de notre vie.

Egalement, dans notre dépendance à la respiration, nous pouvons reconnaître la caractéristique de la conditionnalité. Nous dépendons des choses, nous dépendons de cette respiration. Les choses ne sont pas stables, ce sont des données et des conditions qui changent et dont nous dépendons fortement. Cet aspect peut se voir dans la respiration : l'air que nous respirons, en tant qu'élément, nous démontre l'impersonnalité de ce processus. Ce n'est pas mon air que j'inspire et que j'expire, je partage ce que j'inspire et ce que j'expire, je partage cet oxygène avec tout le monde, même avec ceux que je n'aime pas !

Presque tous les êtres, presque toutes les formes de vie sur cette planète échangent un peu de gaz avec leur environnement ; nous ne sommes pas du tout seul. Nous pouvons reconnaître là, l'élément de l'impersonnalité.

Et finalement, dans le va et vient de la respiration, du souffle, nous reconnaissons l'impermanence, le fait que nous sommes dans un échange continuel. Quoique parfaite soit votre inspiration, vous ne pouvez pas arrêter ce moment là, le processus continue, avec une expiration inévitable. Nous pouvons aussi reconnaître que la mesure avec laquelle nous bloquons la respiration, nous intervenons est plus ou moins en corrélation avec la mesure dont nous bloquons le courant de notre vie. Nous pouvons reconnaître les blocages qui se présentent dans notre vie à peu près dans les blocages qui se présentent dans notre respiration. Il y a de forts liens entre les deux.

Nous prenons note de ce mouvement, ce mouvement primordial, ce mouvement universel et le prenons pour refuge. Prenons le comme base de notre exercice, de notre pratique, pour nous mettre en contact avec nous même, pour prendre soin de nous. Nous prenons contact avec notre respiration, elle va nous dire si nous sommes excités, si nous sommes anxieux, si nous sommes stressés.

Si nous sommes calmes, notre respiration va nous le raconter. Et puis elle nous donne les moyens de transformer tout ce que nous expérimentons. Il nous est possible de devenir plus calme, plus transparent, plus relâché, plus clair, à travers la respiration, par le simple mimétisme que, lorsque nous restons assis, calme, la respiration se calme. Quand nous prêtons notre attention à ce mouvement calmant, l'esprit va se calmer de même.

Nous prenons cette respiration comme une corde, et puis nous nous permettons de nous pacifier, de glisser et doucement, sans pousser, sans forcer, d'aller vraiment avec cette corde, jusqu'au fond de la nature vraie des choses.

Akincano Bhikkhu
Il est né à Berne, Suisse, en 1960. Il a pratiqué le zen avant de prendre les voeux d'un moine théravada dans la Tradition de la Forêt d'Ajahn Chah. A partir de 1985 il a vécu dans un contexte monastique. Il reçut sa formation bouddhiste d'Ajahn Sumedho (Angleterre) et de Bhikkhu Payutto (Thaïlande). Il connaît le thaï et le pali et a passé plusiers années dans la Tradition de la Forêt en Thaïlande avant de s'établir en 1998 au monastère Dhammapala dans les Alpes Suisses. En 2005 il est retourné à la vie laïque après vingt ans de vie monastique. Il vit Aujourd'hui à Cologne où il enseigne la méditation et la pratique bouddhiste. Il s' intéresse particulièrement à une compréhension authentique des textes bouddhistes anciens, et tente d'établir des ponts, qu'il estime indispensables, entre pratique contemplative et psychologie occidentale.

Inscription rentrée 2015-2016

SAINT LO - Centre social Marcel Mersier

Inscription
Journée d'inscription au centre social mersier le samedi 5 septembre de 9h00 à 16h00 où je serais présent toute la journée pour répondre à vos questions.

Reprise des cours
- Taijiquan débutant : Lundi 21 septembre 2015 à 18h00.
- Taijiquan perfectionnement : Mercredi 23 septembre 2015 à 18h00.
- Qigong : Mercredi 23 septembre 2015 à 19h30 et Jeudi 24 à 17h45.
- Kung-fu : Lundi 21 septembre 2015 à 19h30.

Stage 4,5,6 aout 2015 - Yoga, qigong, Méditation

Lieux
Abbaye Notre-Dame de Grâce
50260 Bricquebec

Tarif
250 € repas et hébergement inclus

Inscription et information
asolune@yahoo.com / 07.87.23.21.36
soufflewudang@gmail.com / 09.52.05.17.48

Intervenants
Véronique Enée :
Professeur de Yoga et Qigong
Sylvain Dupont :
Professeur de Qigong et art martiaux chinois

Relâchement et tuishou

Je me permet de reprendre un article de Maître Luchun trouver sur le site Centre Hunyuan France qui explique parfaitement le concept de relâchement et détente dans les arts martiaux chinois.

Relâchemenet et point d'impact en tuishou

Les pratiquants du Tuishou, poussée de mains, sont conscients de l’importance de ressentir le point d’impact, appelé 'Dian’ en chinois, chez le partenaire. Beaucoup de mes camarades s’appliquent dans cette recherche. Comme les conditions ne sont pas remplies, leur recherche reste souvent vaine.
Selon mon expérience, pour fixer exactement le point de contact, il est nécessaire de relever le niveau de relâchement, appelé ‘song’ en chinois, à travers les entraînements en Hunyuan Gong (travail interne) et en Quan (taolu ou la forme).

I.Le relâchement est la première condition pour capter le point d’impact

1.Relâcher rend le toucher sensible
Relâcher augmente la sensibilité tactile. Imaginons que nous fermons nos yeux et utilisons uniquement les mains au contact d’un objet. Si les mains sont relâchées, nous pourrons détecter la moindre déformation de la zone de contact. Les extrémités de l’influx nerveux pourront transmettre fidèlement les informations qui permettront au cerveau de bâtir un jugement adéquat sur l’objet en question.
Quand nous touchons les matières telles que la soie ou le velours, tout naturellement, nos mains sont souples et douces, et ne sont pas figées. Si nous gardons les mains et les doigts rigides, il est certain que nous passons à côté d’un détail et du petit changement au point de contact.

2.Relâcher aide à garder une pression et un frottement adéquats au point de contact.
Nous devons exercer une pression adéquate sur les doigts et la paume en contact avec le partenaire : avec une pression trop forte, nous serons incapables de capter les changements infimes chez le partenaire, par contre, ce sera lui qui va recevoir ces informations ; avec une pression trop légère, nous ne pourrons pas non plus diagnostiquer ce qui se passe en profondeur chez lui, et de plus, en le quittant, nous n’aurons pas toutes les informations concernant notre partenaire. Les caractéristiques de souplesse et de velouté de nos doigts et de nos mains ne seront mises en valeur que s’ils sont relâchés. Ils seront capables de détecter le changement chez le partenaire et apportent l’ajustement sur leur placement et sur leur pression. En utilisant les principes « Adhérer – Coller – Relier – Suivre », les doigts et les mains jouent leur rôle de sentinelle. Toutes les informations sur le centre de gravité, les forces internes et même les intentions du partenaire doivent être collectées en continu et véhiculées jusqu’au cerveau à travers ces éléments ‘guetteurs‘(les mains et les doigts).
Être relâché est la condition indispensable pour améliorer la capacité de perception, aussi appelée capacité ‘d’écoute’, ‘ting jing’ en Taiji quan. Si l’on n’est pas relâché, il sera impossible de bien capter les informations. Un expert en Tuishou peut faire l’expérience de garder exprès son corps tendu pendant le travail de poussée de main : il s’apercevra que son écoute deviendra moins bonne, baissant ainsi la qualité de son Tuishou.Bien entendu, le relâchement concerne tout le corps et ne s’arrête pas uniquement au niveau des membres supérieurs.


II. Critères pour jauger le travail de relâchement
Comment peut-on savoir si l’on est relâché ou non ? Sur ce sujet, les pratiquants restent souvent perplexes. En effet, le travail de relâchement n’est pas quantifiable. Mais, à un certain degré de relâchement, les différentes sensations vont apparaître. Et inversement, certaines sensations peuvent nous aider à améliorer notre travail de relâchement. Voici quelques-unes de ces perceptions concernant le relâchement que je veux partager avec le lecteur :

1.La sensation de bien-être.
Pendant l’entraînement de la forme ou le Tuishou, quand le relâchement atteint un bon degré, nous sentons un certain bien-être. Ce bien-être est différent du confort d’être reposé sur un sofa, différent de la sensation de détente lors d’une séance de thé ; il est aussi différent du contentement ressenti quand on admire un beau tableau ou devant un joli paysage. Cette sensation de bien-être n’apparait qu’après avoir éliminé les tensions accumulées et les durcissements musculaires. Elle va de l’intérieur vers l’extérieur, d’une manière globale.

2.La sensation de ’poids’
Pendant l’entraînement de la forme ou le Tuishou, quand le relâchement atteint un bon degré, nous sentons un certain ‘poids’. Ce poids peut être senti sur tout le corps. Dès la naissance, la force d’attraction terrestre n’a cessé d’agir sur nous. Etant né et vivant avec cette attraction terrestre, notre corps s’en est adapté et ignore son propre poids. Quand nous arrivons à bien nous relâcher, un supra état est engendré, les sensations physiologiques sont aiguisées à l’extrême. Ce qui permet de ressentir notre propre poids.

3.La sensation du calme
Pendant l’entraînement de la forme ou le Tuishou, quand le relâchement atteint un bon degré, une sensation de sérénité envahit la personne. A ce moment, nous sommes sensibles à toutes les activités environnantes. En entrant dans un calme profond, nous pouvons capter d’infimes mouvements tout autour, comme par exemple entendre la chute d’une aiguille de pin sur le sol. Or, quand nous sommes agités, nous ne pouvons pas entendre ce bruit si fin. C’est pourquoi, le degré de calme est aussi une jauge du travail de relâchement atteint.

4.La sensation de flux (flux sanguin et énergétique)
Pendant l’entraînement de la forme ou le Tuishou, quand le relâchement atteint un bon degré, une certaine sensation de fluidité transparaît. Quand on obtient une bonne détente musculaire et articulaire, l’obstruction sur la circulation sanguine et sur la fluidité énergétique est levée. Guidé par l’intention, les mouvements spiralés dynamisent tout le métabolisme fonctionnel. Par exemple, un patient atteint d’une hernie discale a ses muscles au niveau cervical bloqués provoquant une compression artérielle pour le côté du membre supérieur correspondant. Tout ce membre reste froid. C’est un exemple typique dû au non relâchement physique, engendrant une mauvaise circulation.

5.La sensation de la globalité.
Pendant l’entraînement de la forme ou le Tuishou, quand le relâchement atteint un bon degré, une certaine sensation d’unité transparaît : On dirait que tout le corps est constitué d’une multitude de petites balles et de grandes balles qui se relient entre elles. « Dès un élément bouge, tout se met à bouger ». Ainsi, la sensibilité d’un endroit est transmis au ‘cœur’, une force exercée à un endroit va être compensée par d’autre endroit du corps, d’une manière harmonieuse. En prenant l’image d’un arbre, un adage disait : « Une branche bouge, cent branches bougent ». Il illustre parfaitement ce ‘phénomène’. Toute tension musculaire diminue la qualité de transmission des signaux. Elle influence sur la bonne coordination de la motricité. Si l’arbre est fait d’acier, il n’y aura pas ce phénomène de : « Une branche bouge, cent branches bougent ».
A part la motricité et la transmission de l’information, il y a aussi l’unité entre l’externe et l’interne. Ceci nécessite un travail de ‘globalité’ important. Il n’est pas traité dans ce texte. L’unité entre l’externe et l’interne exige une étape de travail encore plus élevée ; ce n’est pas à ce niveau qu’on peut l’expérimenter.


III.Quelques observations

1.Eviter de généraliser
Etant donné que chaque personne est différente, on ne peut pas rechercher les mêmes ressentis que son voisin : on n’a pas toutes les sensations pareilles et ce n’est pas sûr que toutes les sensations nous arrivent simultanément ! Les ressentis similaires expriment tout simplement un certain degré de relâchement, mais ce degré est très différent selon les personnes.

2.Eviter de brûler les étapes
Le relâchement est quelque chose de naturel. C’est une indication de notre état physique et psychique. Dans la vie quotidienne, nous sommes sans cesse mis sous tension, aussi bien pour le corps que pour le mental. Ainsi, à travers de longs entrainements de la forme, du Tuishou, jusqu’aux exercices de Hunyuan Qigong, nous devons systématiquement faire ce travail de relâchement pour le rendre automatique. Cet automatisme ne s’installe que si le travail est atteint. Ce relâchement est différent que les notions de détente ou de mollesse, il est obtenu après de longs entraînements, c’est un état naturel supérieur. On dit souvent : ‘l’eau arrive quand la tuyauterie est prête’. On ne peut pas obtenir cet état naturel en brûlant les étapes ! Il faut se donner du temps pour s’entraîner au relâchement.

3.Eviter de s’entêter
Les quelques exemples cités ci-dessus montrent les traits caractéristiques de l’état de relâchement. Avec ces sensations, c’est le signe qu’on est sur de bonne voie concernant ce sujet et cela suffit. Il faut éviter de rechercher ces sensations à tout prix. Ces sensations t’indiquent que tu es relâché à un certain degré et c’est tout. Le chemin reste long. Il ne faut pas s’entêter dessus.

4.Essayer de doser
Toute chose a un cadre. Si le relâchement n’est pas suffisant, cela ne va pas marcher. Mais son excès ne marche pas non plus : ce n’est pas ‘plus c’est relâcher, mieux c’est’. En effet, si l’on en fait trop, cela devient ‘non tenu’. Par exemple, en Tuishou, la posture ‘relâchée’ correspond à l’état d’observation et d’action imminente.


IV.Résumé.
Lao zi disait : « L’eau s’approche du Dao, la ‘Voie’. Elle est ‘souple’ et coule vers le bas, mais elle peut tout, perce tout. Gouttes par gouttes, elle peut percer les roches. »
Ainsi, de l’extrême souplesse, on peut aboutir à l’extrême fermeté. L’extrême fermeté est née de l’extrême souplesse. La souplesse et le relâchement en Taiji quan sont obtenus grâce aux entraînements assidus et de longues durées. A travers des exercices souples, doux, en spirale, ronds, non figés et en coordination avec tout le corps, pour finir, on arrive à se concentrer et se relâche au point d’impact ciblé. Ce travail ciblé est le résultat de l’union entre l’intention, le Qi et la force.
En analysant les éléments sur le Relâcher song - Plongeant chen – Calme jing du corps et du résultat obtenu, on constate que les sensations comme paisible, serein, confortable et doux, stable et enraciné, léger et souple sont présentes. L’énergie suit l’intention pour circuler, le corps suit l’intention pour se déplacer. L’intention et le corps ne forme qu’un. Son corps vibre, son esprit tranquille, son souffle profond, une sensation de confort s’exprime par un bien-être, sans aucune pensée parasite. Les mouvements sont comme le courant d’un fleuve, en flux continu et imperturbable. En mouvement, tout le corps y participe, comme un lièvre dans sa course, impressionnant comme la montagne ‘Tai shan’ (Montagne sacrée, située à l’Est, dans la province Shandong) écrasant son adversaire. En revenant au calme, on ne peut y déposer une plume, un insecte ne sait pas où poser. Tout est uni et exprime « adhérer – coller – suivre – non heurter ».
Notre entraînement au quotidien inclut tous ces éléments : le calme et le relâchement, la rondeur et le non figé des mouvements, le naturel de l’exécution. C’est à travers notre entraînement du travail interne Gong, des expériences sur le terrain que nous pouvons prendre conscience du processus suivant : du calme au relâchement, du relâchement au point d’impact.
Ainsi, il faut d’abord accomplir le travail de relâchement, pour ensuite saisir la notion sur le point d’impact, la cible.
Ces lignes servent simplement l’envie de partager un peu mon point de vue.

Stage 13 juin 2015 Qigong et Kung-fu

Date
Samedi 13 Juin 2015

Programme
10h00 - 12h00 : Qigong pour le dos
Le qigong est une gymnastique énergétique chinoise de bien être, alliant la relaxation mentale, exercice respiratoire et travail structurel du corps. Ce stage sera axé sur le travail de la colonne vertébrale. Ouvert à tous.

13h30 – 15h30 : Kung-fu, la force souple
Relâchement et détente, principes fondamentaux dans les arts martiaux internes (Taijiquan et Xingyiquan). Ouvert à tous.

Lieux
Lycée Le Verrier
7 rue Le Verrier – SAINT LO

Inscription et information
Me contacter en cliquant ici
ou par tel – 09.52.05.17.48

Tarif
1 Atelier : 20 € / 2 Ateliers : 30 €

Intervenant
Sylvain Dupont [en savoir plus]

Conférence - Bien manger selon la pensée chinoise.

le mercredi 27 mai 2015 18h00.
"Bien manger selon la pensée chinoise"

La diététique chinoise, une des cinq branches de la médecine chinoise, est une technique pragmatique et populaire de prévention et de préservation de la santé.

Il ne s'agit aucunement de « manger chinois », ni de proposer un régime à la mode, mais simplement d'énoncer les principes millénaires de « bien manger selon la pensée chinoise ».

Ces conseils sont simples et facilement applicables dans notre culture occidentale. Il nous semble important, en cette époque de « mal-bouffe », de rappeler que l'alimentation est un facteur extrêmement important dans la santé et le bien-être de chacun.


Intervenant
par Sylvain Heudes
praticien en médecine chinoise
professeur à l’institut Chuzhen

Lieu
Centre social Marcel Mersier
45 avenue des Tilleuls – SAINT LO

Entrée libre et gratuit.

Atelier Méditation 16, 18, 20 février 2015


Pour un méditant, le sérieux dans l’effort signifie principalement essayer de maintenir une attention présente et consciente, stable et continue, s’efforcer de veiller constamment sur tous les mouvements de l’esprit. Quand l’attention préside à toutes nos activités mentales et émotionnelles, à tout moment et dans toutes les postures, cela s’appelle « l’effort juste ».

Méditation au centre social Marcel Mersier à Saint lô.
Lundi 16, mercredi 18 et vendredi 20 février 2015


Dans la mesure du possible pour les débutants venir le lundi !

Gratuit et ouvert à tous.

Prévoir un cousin et tapis de sol.
possibilité de s'asseoir sur une chaise.