Point acuponcture en qigong

Voilà certain points d'accuponcture que nous utilisons en qigong.

BAIHUI (les 100 réunions)
20ième point du vaisseau gouverneur
Au sommet de la tête sur la ligne reliant le sommet des 2 oreilles.
c’est par ce point que « Le sommet de la tête est suspendu au ciel », .
Porte d’entré de l’énergie du ciel.

FENGFU
16ième point du vaisseau gouverneur
Porte des vents, coussin de jade

DAZHUI (grande vertébre)
14ième point du vaisseau gouverneur
En haut du dos entre les épaules (C7-D1).
C’est un point de réunion de 6 méridiens yang

JIAJI
Zone entre les omoplates, considéré comme une des barrières (ou portes) ou l’énergie peut avoir du mal à passer.

MINGMEN (porte de la vie et de la destiné)
4ième point du vaisseau gouverneur
Entre la 2ième et 3ième vertèbre lombaire
Résidence de l’énergie primordiale

HUI YIN
1er point du vaisseau conception
Entre l’anus et les parties génitales, au centre du périnée.

QIHAI (océan d’énergie)
6ième point du vaisseau conception
Situé à 2 travers de doigt sous l’ombilic
Point de contrôle du Dantian inférieur

SHANZHONG (centre du thorax)
17ième point du vaisseau conception
Point de contrôle du Dantian Moyen

TIANTU (Chemin céleste)
22ième point du vaisseau conception
Dans le creux, sous la gorge entre les 2 clavicules.

YINTANG
Entre les sourcils.
Point de contrôle du dantian supérieur, (point hors méridien)

LAOGONG (palais des labeurs)
8ième point du maître cœur
Au centre de la paume de la main
Capteur et émetteur d’énergie.

YONGQUAN (source jaillissante)
Sous la plante de pied, 1er point du méridien du rein.
Connexion avec la terre.

DABAO
Dernier point du méridien de la rate.
Sur les flans entre la 6ème et 7ème côte

Atelier méditation


Initiation à la méditation (dans la tradition bouddhisme Zen)
   - le Lundi 19 Décembre 2011 à 18h00
   - le Mercredi 21 Décembre 2011 à 18h00

Au centre social Marcel Mersier à Saint lô

Prévoir un cousin et tapis de sol.
possibilité de s'asseoir sur une chaise.

Pour avoir un avant gout de l'esprit de cette pratique vous pouvez consulter les articles suivant :
Juste s'asseoir, Juste faire, Méditer pour quoi faire

Wing chun

l'origine
Comme toutes les origines liés au différentes boxes, il y a toujours une grande part de légende.
Lors de l'invasion Manchous, une jeune nonne, Ng Mui, réussi à fuir la répression et se réfugia dans un temple où elle s'adonna à la pratique de la méditation et à mettre au point un art martial accessible et rapide à maitriser, pour que le peuple puisse combattre l'envahisseur manchou.

Yim Wing chun, poursuivie par les manchous, se réfuiga dans le temple où résidait Ng Mui. Pris de sympathie pour cette jeune fille la nonne lui enseigna son art. A la mort de son maitre, Wing chun partie et épousa un commerçant, Leung Bok Chau, à qui elle apprit l'art martial crée par son maître. Lorsque l'on demandait à Leung Bok Chau quelle était cet art martial il répondait simplement "c'est l'art de wing chun".

Yip man (1883-1972) et le personnage historique référent du wing chun, un grand maître de cette discipline. Mais le Wing chun est vraiment devenu célébre et réputé dans le monde entier grâce à un de ses éléves, Bruce Lee. Lui même utilisera les bases de wing chun pour créer le Jeet kune do.



Principe.

On y trouve la puissance par sa position et sa structure et non par la contraction musculaire.
Le pratiquant cherche à dévier et/ou à intercepter les techniques adverses pour éviter les rapports de force.
Pour plus d'efficacité, on emploie ses deux bras pour développer le concept d'attaque - défense simultanées.
Il incarne l'efficacité à travers une grande économie de mouvements, et donc d'énergie : les mouvements sont courts, la position stable, ce qui permet des réactions rapides dans toutes le directions. Les esquives sont souples et les contre-attaques fulgurantes, sèches et puissantes. C'est donc un style propice au corps à corps.

La particularité de ce style est qu'il ne comporte que trois taos sans fioriture. Il n'y a pas de figures spectaculaires comme dans certains styles.
- Siu lim tao enseigne la maîtrise du centre et la culture de l'énergie (poussée constante vers l'avant).
- Cham Kiu est l'étape du pont : apprendre à entrer en contact avec les bras de l'adversaire.
- Biu Gee, enfin, représente l'étude des techniques de frappes avec, notamment, les piques et les coups de coude.

- Le manequin de bois est un outil incontournable du wing chun. Il developpe l'adresse, la précision, la coordination, la dextérité, la rapidité et la puissance.

- les Chi sao, sont comme les tuishous du taijiquan, avec bien entendu les différences propre à ce style, pour developper l'écoute, l'angle et la dextérité dans le combat.


En france, Didier BEDDAR (voir la video) et reconnu comme étant un des plus grand expert du Wing chun traditionnel.

Pour plus d'info sur le Wing chun consultez les sites suivant.
- www.planetewingchun.com
- http://www.wingchunbeddar.com

Mal aux jambes

Il parait que dans les temps anciens, les pratiquants de taijiquan réalisaient leur enchainement sous une table, pour les obliger à rester bas, et ainsi à développer l'enracinement et la force des jambes.
 

... j'ai mal aux jambes rien quand le regardant..., respect.

Cours de bâton du taiji.

Le bâton du taiji (Taiji gun)
Dans le monde du wushu on dit que le bâton est la mère de toute les armes, car il correspond à l’élément Terre, qui contient tous les autres (Eau, Feu, Bois, Métal).
Elle permet pour les pratiquants à mains nues de développer la coordination entre les 2 mains et la taille ainsi que de développer l'intention et la manifestation du Qi au dela du corps.

Dans ces cours bi -mensuelles, on abordera la manipulation du bâton au travers divers mouvements de base, déplacement et travail à 2 ludique (application et tuishou), pour, petit à petit, aborder la forme longue au bâton du taiji de l'école TAO.

Cours tous les 15 jours
Au gymnasme des terriers de Torigni-sur-Vire
à partir de 18h30.
Début des cours le 6 décembre.
Me contacter pour plus d'information.

Atelier méditation


Initiation à la méditation (dans la tradition bouddhisme Zen)
   - le Lundi 24 Octobre 2011 à 18h00
   - le Jeudi 27 Octobre 2011 à 18h00
   - le Lundi 31 Octobre 2011 à 18h00.

Au centre social Marcel Mersier à Saint lô

Prévoir un cousin et tapis de sol.
possibilité de s'asseoir sur une chaise.

Pour avoir un avant gout de l'esprit de cette pratique vous pouvez consulter les articles suivant :
Juste s'asseoir, Juste faire, Méditer pour quoi faire

Sanshou

Le sanshou (ou le duida) est une forme codifiée de combat à 2 dans une sucession d'attaques et de défenses, souples et fluides réalisées sans interruption. Elle permet de travailler le déplacement, la distance et d'appréhender les ouvertures. toutes les techniques sont issues de la forme et du tuishou.
Les gens d'un bon niveau peuvent se laisser porter par les dynamiques du mouvements, se libérer du codifié, pour rentrer petit à petit dans le combat libre.



Le sanshou n'est pas une discipliné spécifique au taijiquan, nous la retrouvons dans beaucoup d'autres art martiaux chinois. par exemple çi-dessous, une démonstration en sanshou de Xingyiquan, très impressionnante.


Qian Genshan - la persévérance


Voici un extrait d'un article sur Qian Genshan, par José carmona (article complet que vous pouvez retrouver sur l'excellent site shenjiying). Ce Maître qui n'a jamais eu de disciple car il se considéré toujours comme un simple pratiquant "Un maître qui s'ignorait et qui allait jusqu'à s'étonner de l'intérêt que vous lui portiez!". Il commença les arts martiaux relativement tard (30 ans), mais grace à une discipline et à un travail régulier il devint un pratiquant complet et reconnu en taijiquan yang, bagua zhang et autres arts du poing, aussi bien dans l'aspect santé que martial.

Au dela de la découverte de ce personnage ce que je trouve vraiment interressant c'est le chapitre du "Manger amer" de cette article, le sens de l'esprit d'effort et la perséverance mis en place pour arriver à ce niveau d'accomplissement, qui m'a beaucoup raisonné ...

La voie royale de la pratique du Wushu est l'enchaînement. Celui-ci a pour fonction de former le corps du pratiquant par l'intégration des principes techniques spécifiques à son école. Notons qu'en Chine, on distingue cette préparation corporelle et énergétique ( ti ) de la préparation au combat ( yong ). La fonction de ces exercices chorégraphiques et stylistiques est de favoriser l'acquisition les "méthodes du corps" ( shenfa ) ainsi que le wen de la boxe, autrement dit ses dimensions énergétique et pro phylactique, et non pas, comme l'imaginent certains, de développer l'habileté au combat, le wu ... [...]

Bien que le maître Qian n'ait jamais limité sa pratique du Wushu à cet aspect purement gymnique, il s'y consacra quotidiennement pendant plus d'une quarantaine d'années comme d'autres se consacrent à une forme d'expression artistique. C'est ainsi qu'il développa une pratique remarquable des séquences du Taiji quan de l'école Yang, du xingyi quan , du tongbi quan et du mian quan . C'était là le fruit d'un entraînement acharné dont les chinois expriment la rigueur par l'expression "manger amer" ( chi ku ). Que l'on recherche la longévité ou l'efficacité, ce n'est qu'en acceptant une telle ascèse que l'adepte pourra, au bout de plusieurs années d'un régime draconien, retirer les bénéfices les plus complets de la pratique et découvrir enfin le "goût sucré" de celle-ci. Nous sommes loin de cette recherche du plaisir immédiat qui caractérise l'attitude consumériste. Sur ce point, le maître Qian était explicite, citant les vieux adages du Wushu à l'appui de son propos :

« L'adepte est comme un épargnant qui économise jour après jour le moindre sou. Au bout de plusieurs années, il aura ainsi amassé une véritable montagne d'or. Pour ma part, je m'entraîne trois heures par jour depuis quarante ans, qu'il vente, qu'il pleuve ou quelles que soient par ailleurs mes occupations. Dans la boxe chinoise on disait autrefois : Un jour d'entraînement, c'est un jour de progrès; un jour de relâchement, c'est dix jours de perdus . On disait également : La boxe s'étudie en trois ans et se perd en trois jours . Aujourd'hui, les mentalités ont changé, les jeunes pratiquent superficiellement et il est à craindre que d'ici une génération, le véritable gongfu (habileté) aura disparu.[...]»

Je vous invite fortement à découvrir l'article complet "Le sourire du Tao" sur le site shenjiying, et de faire un tour sur les autres articles qui vous apporteront un éclairage nouveau sur l'évolution historique du Taiji quan et la dimension martiale originelle de cet art.

Renseignement et inscription

SAINT LO – Centre social Marcel Mersier, 45 avenue des Tilleuls
Taijiquan (lundi et mercredi) et Qigong (Mercredi et Jeudi).
Inscription et renseignement : le 10 septembre de 9h00 à 16h00
Début des cours : le Lundi 26 septembre 2011

TORIGNI SUR VIRE - Gymnase des terriers, Rue des terriers
Qigong les lundis à 20h00
Forum des associations le 10 septembre de 11h00 à 12h00.
Début des cours : le Lundi 3 octobre 2011

VIRE - Salle Terre happy, 15 bis rue des Acres
Taiji gun (Bâton long) 1er mardi de chaque mois.
Démonstration lors de l'inauguration le samedi 24 septembre 2011
Début des cours : le Mardi 4 octobre 2011

Consulter la plaquette saison 2011-2012

Les bienfaits du Qigong

Reportage sur les bienfaits du qigong dans l'émission Allo Docteur diffusée sur france 5.

Taiji au mont Wudang

En recherchant une video sur Wudang, je suis tombé sur un reportage en français de CCTV sur le taiji pratiqué par les moines taoistes de Wudang.
En effet la légende dit que le taiji à été crée au mont Wudang par l'ermite Taoiste Zhang Sanfeng, en observant la souplesse et les spirales d'un serpent face au attaque direct d'une pie. Reportage très interessant, et qui en plus de vous faire sentir les fondements du taijiquan, vous montre les splendides paysages de Wudang.



Vous pourrez trouver sur ce lien CCTV france - épisode Wudang une série de reportage sur Wudang.
1: La méditation, 2 : La musique Taoiste, 3 : Le Medicament, 4: L’Harmonie entre le Yin et le Yang, 5: Feuilles des immortels, 6 :la boxe Taiji (video présent dans cette article), 7 : L’astrologie, 8 : L´épée et le Dao, 9 : Le taoisme et l´art chinois.

Wudang

Les montagnes Wudang sont une chaîne de montagnes au sud de la ville de Shiyan dans la province du Hubei, en Chine. En plus à son décors scénique, Wudang est aussi un lieu sacré pour les taoïstes puisque cet endroit est l’un berceau de cette philosophie.

Cet espace d’une trentaine de kilomètres carrés compte d’innombrables monastères, temples et palais. La plupart des temples sont d’ailleurs toujours en activité. Respectant les principes taoïstes, toutes les constructions ont été bâties soit pour être en complète harmonie avec les alentours soit pour contraster et renvoyer à l’environnement.

Le Wudang a attiré de nombreux ermites célèbres au cours des siècles. Le plus célèbre d’entre eux est le légendaire Zhenwu qui abandonna son trône à 15 ans et vînt dans les montagnes du Wudang afin d’y chercher la "Vérité". Il passa 42 ans dans ces montagnes, la plupart du temps en solitaire. Le pic où il a médité a été nommé “la falaise du Prince”.

Le point culminant du Wudang est le pic Tianzhu à 1612 mètres d’altitude. Comme son nom l’indique, ce mont ressemble à un pilier qui monte vers le ciel et autour duquel les autres pics semblent s’incliner comme pour marquer leur respect au plus haut d’entre eux.

La construction la plus connue du Wudang se trouve d’ailleurs sur le Pic Tianzhu. “Le salle dorée” qui est réalisée en cuivre et qui a été édifiée en 1416. Il s’agit d’une réplique d’un temple typique et qui pèse plus de 80 tonnes. Une statue de Zhenwu de 1,8 mètre de hauteur y est installé.

Wudang est également connu pour être le lieu originaire des arts martiaux internes (souples) du taoïsme. Par opposition, les arts martiaux bouddhistes du Temple Shaolin sont dits “durs” ou “extérieurs”. Ces deux endroits sont des hauts-lieux de pèlerinage pour tous les amateurs d’arts martiaux.

La légende raconte que le Taijiquan a été créé à cet endroit, lorsque Zhang Sanfeng observa un combat entre un oiseau et un serpent. La pie vaincu Zhang compris le supérieurité de la souplesse sur la rigidité et avec les principes du taoïsme, créa la forme originelle du Taiji à partir de laquelle toutes les autres formes du Taiji ont été développées.

Les moines de Wudang pratiquent les arts martiaux internes depuis des centaines d’années et maintiennent cette tradition vivante.

Wudang et ses constructions sont enregistrés au Patrimoine de l’UNESCO depuis 1994.

Démonstration

Démonstration de notre activité au centre mersier en taijiquan, lors de la fête de quartier du val saint jean à Saint-lô.

Démonstration d'une partie de l'enchainement 108.


Démonstration de tuishou.


Démonstration de taiji gun (taiji bâton long).


Merci à tous les participants ainsi qu'à la camérawomen.

Hung-gar

L’histoire du Hung-gar est intimement liée à l’histoire de la chine. En effet le Hung-gar à vue le jour lors de l’invasion manchou et du passage de la dynastie Ming à la dynastie Qing.
En 17ième siècle les manchous traque les derniers résistant Ming qui sont partis dans le sud de la chine se réfugier au monastère Shaolin, devenu le QG de la résistance.
Le Nouvelle empereur ordonna la destruction du temple et le massacre des résidants.
5 moines réussir à s’échapper, Hung Hy Quan, Lau Sang, Choy Fouk, Ly Dzao San et Mok Tsin Kiu.
Ils se réfugièrent dans le sud. Pour restaurer l'école Shaolin, et par précaution, ces cinq moines fondèrent cinq nouvelles école portant leur nom de famille : Hung-Gar, Lau-Gar, Choy-Gar, Ly-Gar, Mok-Gar.

Hung Hy Quan enseignant le Hung gar et continua d’organiser la résistance de la dynastie Qing. Hung était devenu un héro de la résistance et fut admiré par ses compèrent pour la loyauté et sa vertu. Son activité de résistant lui valu d'étre assasiné.



Le hung-gar est un style externe qui se base sur des positions basses, des frappes courtes et puissantes ainsi que des blocages dévastateur, il privilégie l’utilisation des membres supérieures. Le Hung-gar est développé dans une optique de combat rapproché. Il utilise des techniques zoomorphique de 5 animaux : le dragon, le serpent, le tigre, la panthère et la grue.
Chaque animal a ses propres caractéristiques en fonction de ses qualités et de son importance.
Le tigre correspond à la puissance, à la force et au courage.
La grue à l'agilité et à la vigilance.
Le léopard à la vitesse.
Le dragon au contrôle et à la qualité spirituelle.
Le serpent à la souplesse et à la force intérieure.

Parmis les grands figure du hung-gar on peut citer Huang Feihong et son disciple Lin Shirong.

Entrainement libre

Les cours sont officiellement finis, néanmoins pour les pratiquants de taijiquan qui le souhaitent, rendez-vous tous les mercredis jusqu'a fin juin à 18h00 pour un entrainement libre (sauf si le temps ne le permet pas).

ATTENTION : L'entrainement du Mercredi 15 juin est déplacé au Mardi 14 juin.

Révision 1er, 3ième partie et jeu de tuishou codifié et libre...
Tous les pratiquants sont les bienvenues...

Lieu
sur le terrain derrière les maisons passives (ancien terrain de base ball), près de la rocade.
Entre le rond point de décathlon et le rond point du parc des expos, prendre la sortie l'aurore, à droite un terrain de rudby à gauche des maisons en construction (maisons passives). prendre la petite route à gauche.
Si vous tombez sur un grand espace vert avec un terrain de tennis c'est ici sinon vous vous êtes trompé et c'est bien dommage.

Tradition et moderniste

Documentaire sur la place et la survie des arts martiaux traditionnels dans un monde moderne avec le point de vue de grand maître chinois de wushu. très interressant. (documentaire en anglais).

Watch more free documentaries

Stage Qigong - 28 mai 2011


Date
Samedi 28 Mai 2011 de 10h00 à 12h00

Lieu
Au centre Social Marcel Mersier
45 avenue des Tilleuls
50000 SAINT LÔ

niveau
Pour tous niveaux

programme :
- Automassage
- Découverte d'une série complète facile à mémoriser.
- Travail de la posture de l'arbre

Inscription
Auprès du centre social Marcel Mersier
tel : 02.33.57.33.35

Tarif
10 Euros pour les adhérents
12 euros pour les non adhérents

Taolu 108 : le Ciel

Nom des mouvements de la troisième partie du taolu 108 du taijiquan style Yang : le ciel

1 – Serrer et reporter le tigre à la montagne
2 – simple fouet en diagonal
3 – Séparer la crinière du cheval sauvage à droite
4 – Séparer la crinière du cheval sauvage à gauche
5 – Séparer la crinière du cheval sauvage à droite
6 – Peng (N)

7 – Peng lu ji an (E)
8 – Simple fouet (O)
9 – La fille de jade lance la navette (N-E)
10 – La fille de jade lance la navette (N-O)
11 – La fille de jade lance la navette (S-O)
12 – La fille de jade lance la navette (S-E)
13 - Peng (N)

14 – Peng lu ji an (E)
15 – Simple fouet (O)
16, 17, 18 – Mouvoir les mains en nuages
19 – Simple fouet
20 – le serpent qui rampe
21 – le Coq d’or se tient sur une patte à droite
22 - le Coq d’or se tient sur une patte à gauche
23 – Repousser le singe à droite
24 – Repousser le singe à gauche
25 - Repousser le singe à droite
26 – Vol en diagonal (N-E)

27 – Elevé les mains (N)
28 – coup de coude, Grue blanche (O)
29 – brosser le genou gauche
30 – aiguille au fond de la mer
31 – mains en éventail
32 – tourner et le serpent blanc crache son venin.(E)
33 – Un pas coup de poing direct

34 – un pas et peng lu ji an
35 – simple fouet (O)
36, 37, 38 – Mouvoir les mains en nuages
39 – simple fouet
40 – caresser l’encolure du cheval
41 – la main qui transperce
42 – Tourner et coup de pied droit (E)
43 – un pas en avant et coup de poing bas

44 –un pas et peng lu ji an
45 – simplet fouet (O)
46 – le serpent qui rampe.
47 – un pas et former les 7 étoiles
48 – reculer et chevaucher le tigre
49 – se retourner et balayer le lotus
50 – prendre l’arc, bander l’arc et tirer sur le tigre
51 – un pas et coup de poing direct
52 – sceller étroitement
53 – fermeture (N)

Taiji ball

La rondeur est un point clé du taijiquan. face à la rigidité et à la puissance du carré, la rondeur dévie les forces avec souplesse et fluidité.
Le travail avec un ballon est excellent pour développer cette rondeur, travailler le tuishou, la fluidité ainsi que le centrage.





Atelier Méditation


Initiation à la méditation (dans la tradition Zen)
   - le Mardi 26 Avril 2011 à 18h00
   - le Lundi 02 Mai 2011 à 18h00.

Au centre social Marcel Mersier à Saint lô

Prévoir un cousin et tapis de sol.
possibilité de s'asseoir sur une chaise.

Pour avoir un avant gout de l'esprit de cette pratique vous pouvez consulter les articles suivant :
Juste s'asseoir, Juste faire, Méditer pour quoi faire

Wang Bo

Interview de Wang réalisé par NGUYEN Thanh Thiên pour le magazine Dragon. On y apprend la vie de ce grand maître, des explications sur les arts internes, et particulièrement la Quanyou laojia.

NGUYEN Thanh Thiên : Maître, à quelle époque et dans quelles circonstances avez-vous débuté les arts martiaux ?

Maître WANG Bo : Le 13 août 1937, les armées japonaises envahissent Shanghai. Afin de leur échapper, ma famille part en hâte pour la région montagneuse de Simming Shan dans la province du Zhejiang, où je fus confié à ma grand-mère. C'était une femme extrêmement pieuse. Elle pria immédiatement le moine bouddhiste qui s'occupait du temple de la région, appelé Teng Dai Shi, de bien vouloir m'accepter comme disciple. Ce fut une rencontre qui marqua ma vie à tout jamais. Cet homme s'appelait HUI Liang et entre autres choses était l'héritier direct d'une lignée très ancienne de boxeurs appelée " Simming Song Xi Pai Neijia Quan", la Boxe Interne de la Lignée de Song Xi du Simming et dont la plupart des pratiquants étaient réputés pour leur longévité : il n'était pas rare de les voir dépasser les cent ans…Lui-même, déjà âgé de plus de soixante-dix ans, démontrait quotidiennement dans nos longues séances d'entraînement, qu'il était toujours capable de prouesses physiques exceptionnelles. Il m'éduqua en m'enseignant le respect des autres et de soi-même, les vertus fondamentales du pratiquant d'arts martiaux, mais aussi la méditation, le Qi Gong, la calligraphie…et me donna le nom bouddhiste " Yuanxiu ", Source de perfection. Je restais à ses côtés ainsi pendant huit ans.
Bien que, par la suite, j'aie été amené à découvrir d'autres styles d'arts martiaux, ma passion pour le Neijia Quan et mon profond respect pour celui qui avait bien voulu me le transmettre, n'ont fait que croître au fil des années !



Maitre Wang Bo

N.T.T : Accepteriez-vous de nous en dire plus ? Quels autres styles avez-vous pratiqués ? Avec quels Maîtres les avez-vous appris ?

Maître WANG Bo : En 1945, parti sur les routes à la rencontre du frère de pratique de mon Maître, je m'égarais en chemin et fus recueilli par un Xiang Ma qui est un bandit d'honneur itinérant [en littérature, on les appelle " Chevalier des Forêts Vertes " ou " Braves parmi les Rivières et les Lacs ", ndr] nommé Zhang Song Shan. Ce dernier devint en quelque sorte mon père adoptif. Il était un expert en boxes externes, anciennement appelées boxes du Chang Quan, Boxes Longues, auprès de qui j'appris diverses techniques de renforcement comme le Tie Bu Shan, Chemise de fer, le Jing Zhong Zhao, Renforcement Spécifique de la Tête et des Parties Génitales, mais aussi le Di Tang Quan, Boxe des Culbutes, le Hou Quan, Boxe du Singe ou encore le Xiang Ma Dao, Sabre des Brigands. Il m'entraîna également au Pai Da, Combat.
En 1949, lors de la prise du pouvoir par les troupes communistes, nous fûmes contraints d'abandonner notre repaire et de nous disperser. Sur les conseils de mon père adoptif, je partis pour Shanghai avec une lettre de recommandation de sa part pour le Maître Doung Zhongyi, expert auprès duquel j'ai pu pratiquer les Tran Tui Shi Er Lu, 12 Techniques de Jambe, le Tongbei Quan, Boxe de la Force qui Traverse le Dos ou encore me perfectionner dans l'art des Qi Na, Luxations.
Entre temps mon père adoptif nous avait rejoint. Il était contraint de se cacher et je devais subvenir à tous ses besoins, lui reversant la moitié de mon salaire d'instructeur de police. Malgré tous mes efforts, la situation devenant trop dangereuse pour lui, il fut dans l'obligation de repartir sur les routes. Fortement troublé de n'avoir pas pu aider davantage cet homme qui avait fait tant pour moi dans le passé, harassé par le surmenage dû au travail et à l'entraînement, je tombais gravement malade.
C'est alors que je fis la rencontre d'un médecin qui pratiquait le Taiji Quan, Boxe du Faîte Suprême. Frappé par certains points communs avec ma pratique du Neijia Quan, particulièrement au niveau de la recherche du relâchement musculaire, je décidais dès que je fus en état, d'explorer ce chemin.
Je sollicitais alors le Maître et médecin Yuan Tiejing qui accepta de m'initier au Taiji Quan style Yang et au Tuishou, Poussées de Mains, mais également à la théorie de la médecine chinoise et son application dans l'usage de la pharmacopée, de l'acupuncture et du massage. Il me démontra également que l'on peut utiliser le Qi, développé par la pratique, à des buts curatifs.
Ensuite les rencontres s'enchaînèrent, d'abord le Maître Jiang Rongqiao de qui je reçus le Ba Gua Zhang, Paume des Huit Trigrammes, et le Xingyi Quan, Boxe de la Forme de l'Intention, ancêtre du Xingyi Quan, Boxe de l'Intention du Cœur, très répandu de nos jours. Puis grâce à mon ami, le célèbre pratiquant et historien Gu Liuxin, je fus introduit à Beijing chez Chen Fake, dix-septième génération du clan Chen, de qui j'appris les formes Yi Lu, Premier Chemin, et Er Lu, Deuxième Chemin, ou Pao Chui, Poing Canon, et les Tuishou propres à son école.
Pour le style Yang, j'ai également suivi Tian Zhaolin, disciple de Yang Shaohou, Zhang Haidong, disciple Chen Weiming et Zhang Mingyu, deuxième génération de Yang Chengfu.
Par la suite, j'appris du vieux professeur Gu Ziliang, disciple de Wu Jianquan, fondateur du style Wu de Taiji Quan, le Qi gong taoïste, le Jeu des Cinq Animaux ainsi que le style Wu complet : mains nues, sabre, épée et perche.
Mais c'est en 1959 que je fis une rencontre qui donna un véritable tournant à ma vie de recherche dans le domaine des arts martiaux. J'avais entendu parler d'un Maître qui pratiquait un Taiji hors du commun et avait percé à jour les mystères de l'Energie de Transformation, Hua Jing. Ce Maître n'était autre que Chang Yunjie qui avait reçu de son père la transmission de la forme ancienne du mandchou Quanyou, lui-même disciple de Yang Luchan, fondateur du style Yang et instructeur militaire des gardes impériaux, et père de Wu Jianquan, fondateur du style Wu. Le Maître Chang, fidèle à l'enseignement de son père, préférait vivre dans le dénuement, plutôt que de transmettre son savoir au grand jour. Cela aurait forcément conduit à une simplification de ses principes, ceux-ci étant extrêmement difficiles quand à la rigueur du travail à fournir pour les mettre en application. Je partis tout de même à sa rencontre pour le prier de m'accepter comme disciple, mais, bien qu'à chaque fois que je lui rendais visite il me reçût avec courtoisie, dès que j'abordais de près ou de loin le sujet, il détournait habilement la conversation pour me parler de la pluie ou du beau temps… cela dura ainsi plus d'un an avant qu'il daignât accéder à ma requête ! Mais de ce jour et jusqu'à sa mort en 1970, j'approfondis sans relâche à ses côtés tous les aspects de la Quanyou Laojia, tant énergétiques que martiaux, Tuishou, Sanshou, Séparation des Mains, combat au corps à corps ou au sol.
Au jour d'aujourd'hui, bien que je révise encore quotidiennement les styles Chen, Yang, les Ba Gua et le Xingyi, le cœur de ma pratique reste le Neijia Quan et la Quanyou Laojia dont les principes sont sur de nombreux points étrangement similaires.

N.T.T : Habituellement, lorsque l'on parle de Neijia Quan, on utilise ce terme pour désigner l'ensemble des pratiques internes (Taiji Quan, Xingyi Quan, Bagua Zhang) et ce, en opposition au Waijia Quan, désignant les pratiques externes ; mais vous, en revanche, vous faites allusion à un style indépendant de ceux-ci. Pourriez-vous nous en dire plus ?

Maître WANG Bo : Les termes Neijia et Waijia sont en effet utilisés pour mettre en opposition deux formes différentes d'utilisation de Qi : les boxes externes imposent le développement de la force musculaire, il faut être sec, puissant et dur ; il faut bloquer le Qi, sortir la poitrine et rentrer l'abdomen. Les boxes internes au contraire demandent le relâchement musculaire, être doux, détendu et souple, l'intention du coeur commande au Qi, le Qi lui contrôle le corps, celui-ci dirige le mouvement ; il faut relâcher la poitrine, détendre l'abdomen…
Taiji, Xingyi et Bagua font partie de ce courant interne. De nos jours, on y ajoute fréquemment le Yi Quan, Boxe de l'Intention. C'est donc à juste titre que l'on peut les nommer Neijia. Mais cela reste différent de l'ancien Neijia Quan qui est un style portant ce nom et que l'on pourrait rajouter à la liste actuelle des styles internes.
Bien qu'au dire de la légende, les origines de ce style parlent du mythique Zhang Sanfeng comme étant son créateur, historiquement, l'histoire du Neijia Quan remonte à la Dynastie Ming. Des écrits du Général Qie Ji Guan relatent qu'un certain Zhang Song Xi, originaire du Simming, disciple de Shun Shi Shan Lao et pratiquant le Neijia Quan, s'était distingué parmi nombre de combattants venus de tout le pays pour chasser des bandits japonais et ce malgré son apparence frêle…Ces écrits sont aujourd'hui encore conservés au Musée Tien Yi Ge à Ning Bo dans la province de Simming Shan.
Le Neijia Quan tel qu'il m'a été transmis par le Maître Hui Liang comprend :
San Shou 108, une compilation de cent huit techniques à travailler d'abord une par une, puis liés sous forme de Taolu, enchaînement continu ou forme
Ge Shou, Contre de Mains, 36 mouvements à pratiquer à deux
deux Yun Xing Quan, Boxe de la Forme des Nuages, 99 et 36, enchaînements de mouvements pour la forme de corps et la santé
Shi Shan Bian, 13 Bâtons de Pèlerin
Wutang Jian yi lu, er lu, shan lu, Epée de Wutang 1ère, 2ème, 3ème formes
Qing Gong, Exercices de Légèreté
Tie Bu Shan, Chemise de Fer
Dian Xue, Frappes sur Points Vitaux
Ji Ben Gong, Exercices de Base de Posture ou d'Assouplissement

N.T.T : Lorsque vous pratiquez, la manière dont vous respirez est très particulière. Accepteriez-vous de nous enseigner quelques-uns des principes fondamentaux du souffle dans les arts internes ?

Maître WANG Bo : C'est un domaine très vaste et dans lequel une vie entière n'est pas suffisante pour en percer à jour les mystères. Cependant mon humble expérience m'a permis d'en expérimenter quelques aspects. Il faut à mon avis séparer le travail méditatif, postural, du travail en mouvement.
Lorsque l'on est dans une posture fixe, que ce soit debout, assis ou allongé, on peut se concentrer et utiliser le Yi, intention, pour faire circuler le souffle dans le corps. On parle là d'une respiration beaucoup plus subtile que la respiration pulmonaire. Cela demande beaucoup de tranquillité afin d'effectuer, par le biais de la concentration, des trajets bien précis. Par exemple, vous pouvez vous entraîner à inspirer par la plante des pieds, par le point Yong Quan, Source Jaillissante, situé sous la plante du pied dans le creux qui se forme lors de la flexion des orteils, remonter jusqu'à la zone du Dantian, champ de cinabre, sous l'ombilic et expirer par les paumes des mains, par le point Lao Gong, Palais du Labeur, à l'endroit touché par le médius fléchit sur la paume de la main. Il existe de nombreux trajets, mais il ne suffit pas de les connaître, il faut les expérimenter. Mais ici comme dans tous les arts chinois, expérimenter signifie s'exercer sous la direction d'un maître. Expérimenter sans l'autorité du maître est dangereux et irresponsable.
Lorsque vous bougez, vous devez lier la respiration au mouvement. Si vous pratiquez pour la santé, vous pouvez utiliser la respiration abdominale, mais si vous recherchez l'aspect martial alors il vous faudra utiliser la respiration inversée. En général, l'inspire correspond aux mouvements d'absorption de la force de l'adversaire et l'expire à ceux de répulsion ou d'émission de force, Fa Jing. Cependant vous devrez également vous entraînez à faire le contraire, ou à faire deux inspirations pour une expiration et vice-versa… Dans le Neijia Quan, il existe un mouvement où, pour une seule inspiration, vous devez lier huit expirations !
Dans le combat, la fixité n'existe pas. Si votre respiration peut s'adapter naturellement au rythme de l'affrontement, vous aurez un avantage certain.

N.T.T : En vous regardant pratiquer, il est flagrant que votre façon de bouger le dos diffère de ce que l'on est habitué à voir, vos lombaires semblent générer le mouvement et votre colonne effectue des mouvements ondulatoires. Les autres pratiquants d'arts internes gardent le dos droit, le sommet de la tête étiré et pivotent en général au niveau des hanches. D'où vous vient cette méthode et quelle en est sa raison, énergétique ou martiale ?

Maître WANG Bo : Étant dénué de tout talent, je n'ai fait qu'essayer tout au long de ma vie de mettre en pratique une maxime, que répétaient différents Maîtres que j'ai eu la chance de rencontrer. Cette maxime énonce que la force est générée depuis les racines (jambes), dirigée par la taille (lombaires et abdomen) et émise par les bras et mains. Différents ouvrages théoriques du début du vingtième siècle y faisaient encore référence. Le mouvement ondulatoire de la colonne, Ze Die, Plier, mais dans ce contexte, dans le sens du roseau qui plie mais ne rompt pas, est un des principes clé du Taiji ancien et du Neijia Quan. Il permet de développer la puissance de transformation, Hua Jing, permettant de dévier la force de l'adversaire sans s'y opposer. Nombre d'ouvrages en parlent, particulièrement dans le style Chen.
De par votre question, force est de constater que de nos jours, peu de pratiquants cherchent encore cet aspect du Taiji Quan.
Sur le plan énergétique, rappelons que c'est grâce au méridien des reins, qui débute aux pieds, que Yuan Qi, Energie Ancestrale, lot de vie, peut circuler dans tout le corps. Cette essence, Jing, est précieusement gardée entre les reins, dans la zone des lombaires appelée Ming Men, Porte de la Vitalité /Destin, et dont le point d'acupuncture du même nom se trouve sur le Du Mai, Vaisseau Gouverneur, la colonne vertébrale. Ce même méridien des reins communique avec le Xin Bao, Enveloppe du Cœur, qui suit son trajet sur les bras pour aboutir au fameux point Lao Gong dont nous parlions tout à l'heure…

N.T.T : Lorsque vous effectuez un Fa Jing, dans un Taolu ou un exercice de combat, vous utilisez un type de regard très particulier. Vos yeux, durant cet instant, s'ouvrent en grand.
Pourriez-vous nous instruire sur les fondements de cette méthode ?


Maître WANG Bo : Au moment où vous dirigez toute la puissance de votre corps vers un point d'impact, vous devez mobiliser votre Shen, Esprit Vital, dans cette direction. L'espace d'un cheveu peut suffire à désolidariser l'unité corporelle. Toute l'intention de votre coeur doit y être engagée. Le feu du foie s'échappant par son orifice, les yeux, commande à l'énergie, comme un fidèle et vaillant général, sur le champ de bataille, conduit ses troupes à l'assaut, dans le respect des ordres de son empereur, le coeur.
Dans le Qi Gong des Ba Duan Jing, Huit Pièces de Brocart, un des exercices consiste à chasser le feu du foie par les yeux, en effectuant ce type d'émission d'énergie.
Les vertus thérapeutiques, de ce type de mouvements, sont d'empêcher l'accumulation du feu nocif dans cet organe, généralement causé par les colères rentrées ou les excès alimentaires.

N.T.T : Dans la pratique des arts martiaux traditionnels, il existe l'entraînement en solo, dont l'un des piliers est le Taolu, et le travail face à un ou plusieurs adversaires. Beaucoup de pratiquants se demandent, combien de temps dédier à l'un et l'autre.
Quelle est votre opinion sur ce sujet ?


Maître WANG Bo : S'entraîner seul est important tout d'abord pour la santé : c'est bon pour la circulation du sang dans les vaisseaux, pour conserver et développer le potentiel des muscles, tendons et os, pour fortifier le corps... Si on a déjà de l'expérience dans le combat, cela peut également servir à affiner ses techniques, à les réviser lorsque l'on n'a pas de partenaires avec qui s'exercer. Les Taolu sont des sortes de répertoires dans lesquels sont compilées les techniques essentielles d'un style. Pour percer à jour leur contenu martial, il est indispensable de travailler chacune de ses applications de manière isolée, seul et à plusieurs.
Nous entrons là dans la question du travail face à un ou plusieurs partenaires ou adversaires. Il est indéniable que quiconque veut prétendre explorer l'aspect martial d'une discipline doit passer par ce type de travail. Selon le style, il existe nombres de méthodes valables. Le Pai Da, Exercice de Frappes et Ripostes, le Dui Zi, Combat, en sont les formes se rapprochant le plus de la réalité. Cependant il est évident que l'entraînement ne peut reproduire la situation réelle, où tout est permis et dont l'enjeu n'est pas de dominer son adversaire mais de garder la vie sauve. Le Taiji, par exemple, utilise le Tuishou, pour comprendre le Nian Jing, Force d'Adhérer, engendrant le Ting Jing, Sens de l'Ecoute, permettant alors le Hua Jing, Puissance de Transformation, faisant surgir naturellement le Fa Jing, Emission de la Puissance Interne…
On peut donc et même devrait s'exercer aux deux, tout en gardant en mémoire que l'objectif de l'un et l'autre sont un peu différents.
Malgré mon expérience insignifiante, je me permettrai d'ajouter qu'il m'a été prouvé à maintes reprises que le bien le plus précieux sur cette Terre, plus encore que l'or et l'argent ou que la sensation éphémère et fausse d'être plus fort que l'autre, est de rester en bonne santé !

N.T.T : Après toute cette vie d'apprentissage et de recherche, lorsque, à votre tour, vous êtes celui qui transmet, pourriez-vous nous dire ce que vous attendez de vos disciples et élèves ?

Maître WANG Bo : Vous avez raison de faire la différence entre disciples et élèves. Lors des stages qu'il m'arrive de faire en Europe ou ailleurs, j'ai l'honneur de rencontrer de nombreux pratiquants venus des horizons les plus divers. Chacun a une vision du monde et de la pratique différente. Il y en a que je ne reverrai jamais, d'autres que je reverrai parfois et d'autres encore que je reverrai régulièrement au cours des années. Dans ces conditions l'attachement et les liens profonds sont durs à tisser, d'autant que souvent la barrière de la langue limite la communication. La seule chose que je puisse espérer d'eux est qu'ils apprécient ce que j'ai pu leur transmettre de mon insignifiante compréhension, durant les courts instants de nos rencontres et cela me comblerait de bonheur de savoir qu'ils pratiquent assidûment ce qu'ils ont appris avec moi. Car il suffit de peu de mouvements et d'un coeur pur pour atteindre un niveau élevé. Il serait d'ailleurs injuste de ma part d'en demander plus, étant donné que j'accepte une rémunération en échange de mon enseignement. C'est un échange de bons procédés, si quelqu'un ne m'apprécie pas, il n'est pas obligé de garder contact avec moi, ni de suivre mon enseignement. C'est le rapport élève professeur.
Dès le moment où l'on parle de disciple, les attentes diffèrent sensiblement. Dans la tradition, c'est le Maître qui accepte ou non une personne comme disciple, contrairement à l'élève qui choisit son professeur. Il n'attend pas d'argent en échange de son enseignement mais une piété et un respect filial. Il devient le père spirituel. La transmission du savoir sera donc autant physique que morale. Le Maître essaiera d'inculquer ses valeurs les plus profondes en plus de ses connaissances dans son domaine précis.
Ces qualités demandent temps, patience et sincérité de la part du disciple. Cela demande d'épurer le coeur de toute convoitise et des passions destructrices. C'est pourquoi le Maître peut parfois " tester " pendant des années son disciple avant de lui livrer l'intégralité de son savoir, préférant le laisser d'abord progresser dans sa vertu plutôt que dans sa technique. Nombreux sont ceux qui se décourageront, voulant tout obtenir tout de suite. Peu sont ceux dont le coeur est vraiment sincère.

N.T.T : Pouvez-vous nous dire quelques mots sur les disciples que vous avez eus ? Y en a-t-il à qui vous avez transmis l'intégralité de votre savoir ?

Maître WANG Bo : J'ai malheureusement rencontré des cœurs perfides dont le seul but était de s'approprier des techniques pouvant renforcer leur ego démesuré et que le temps a fort heureusement réussi à me faire voir sous leur véritable visage. Grâce aux mises en gardes éclairées de mes propres Maîtres, j'ai évité de tout leur transmettre et d'ailleurs n'ayant réussi qu'à leur apprendre des techniques dénuées de l'esprit qui les animait, je ne les nommerais pas.
Mais le ciel étant clément avec moi, j'ai également pu rencontrer quelques cœurs sincères qui me sont restés fidèles au fil des années et à qui j'ai transmis une partie plus ou moins importante de mes insignifiantes connaissances.
En Chine, j'ai transmis une partie du Neijia Quan et la Quanyou Laojia à mon disciple Cantonnais Ye Jiaxing qui m'est resté fidèle depuis plus de trente ans et la Quanyou Laojia à Zhang Huizen qui me suit depuis trente-sept ans. Je les considère vraiment comme mes disciples.
En Europe, aux Iles Canaries, à Wang Yu [nda : Gabriel Chavez], j'ai transmis le style Yang, le Tie Bu Shan, le Xingyi Quan et une partie du Neijia Quan. Jusqu'à ce jour, il s'est toujours montré respectueux et à l'écoute.
Mais c'est à ma fille et disciple la plus émérite, Wang Yang que j'ai pu transmettre l'intégralité de mon savoir. Tant par sa réceptivité morale que par ses aptitudes physiques, elle s'est depuis sa plus tendre enfance montrée passionnée par l'étude des arts martiaux. Continuant sans cesse sa progression dans ce domaine où une vie n'est pas suffisante pour accéder à une compréhension totale, elle a pu accéder à l'expérience de Maîtres de renom. Étudiante assidue, ayant un coeur exempt de toute passion pour le pouvoir et l'argent, je me repose aujourd'hui sur elle en toute sécurité pour faire perdurer dans l'avenir des connaissances restées inchangées depuis des générations …

Quanyou laojia

Wu Quanyou(1834-1902) faisait partie du Shenji ying, le corps d’élite de l’armée impériale des Qing, (le GIGN impérial si on veut).
Ce corps d’élite fut entrainé, entre autre, par Yang Luchan (1799-1872) et son fils Yang Banhou (1837 – 1892).

Quanyou apprit son art à son Fils Wu jianquan, qui le simplifia, ainsi qu’a la génération suivante du Shenji ying dont Chang Yuanting (1860 – 1918), qui fut un des derniers fidèle du dernier empereur Puyi.
Chang Yuanting enseigna le taijiquan de Quanyou uniquement à son fils Chang Yunjie (1906-1970).
En 1912 les Qing abdique et le Shenjiying n’a plus de raison d’être.

Lors de l’invasion japonaise Chang Yunjie se réfugie à Shanghai, chez Wu Jianquan.
Après la victoire de Mao, Chang Yunjie resta assez discret et vécu dans la misère.
Chang n’approuvait pas le mouvement de vulgarisation du taijiquan Auquel participait, entre autres, Wu Jianquan et Yang Chen Fu.

Il n’enseigna son art qu’à un groupe de personne très restreint, Déjà formé aux arts martiaux.
Il refusait qu’on lui donne le titre de maitre et se fesait appeler « Oncle ». Il ne voulait pas se faire payer, mais il exigeait que ses élèves possèdent un emploi et prouvent constamment leur détermination dans l’art du taijiquan.

Parmi les élèves directes de Chang on peut citer Wang Bo, Dai Bi et Wu Bangcai...
Wang Bo transmis cette art à sa fille Wang Yang.
José Carmona appris cette art auprès de Wang Bo, qui est un dès rare spécialiste en France de cette forme de taijiquan que l’on peut trouver sous le nom de Taijiquan style Chang, Taijiquan du Shenji ying, ou encore Quanyou laojia « forme ancienne de Quanyou ».


Démontration de Wu Bangcai, magnique de souplesse et de fluidité.


Contrairement aux autres styles qui préconisent de toujours garder l’alignement de la colonne vertébrale, vous pouvez constater que le taijiquan de Chang montre une perpétuelle ondulation de la colonne qui s’étire et se courbe.

Pour plus de renseignement sur ce style vous pouvez consulter les sites suivants :
shenjiying.com : le Site de José carmona
wuwo.info : Site de Wang bo et de sa fille Wang Yang

Paochui du taijiquan

Le paochui (poing canon) est une forme plus explosive. On ne travail plus dans la lenteur, mais on laisse exploser, jaillir la force à travers le relachement (fajin). La forme lente est plus tournée vers l'interieure , vers l'écoute, l'attention, tandis le paochui va de l'intérieure vers l'extérieure, l'energie jailli est laisse exprimer tout l'aspect martial du taijiquan.
Le paochui fait parti intégrante du taijiquan de style chen. Bien que moins connu le style yang possède aussi un travail de taolu explosive.

Forme paochui du taijiquan style Yang par Thierry Alibert.



Forme Paochui du taijiquan style Chen par une femme qui me semble étre la fille de Wang Bo mais je n'en suis pas sûr.

Atelier Méditation


Pratique de la méditation dans la tradition Zen (zazen)
   - le Lundi 28 février 2011 à 18h00
   - le Lundi 07 Mars 2011 à 18h00.

Au centre social Marcel Mersier à Saint lô

Prévoir un cousin et tapis de sol.
possibilité de s'asseoir sur une chaise.

Pour avoir un avant gout de l'esprit de cette pratique vous pouvez consulter les articles suivant :
Juste s'asseoir, Juste faire, Méditer pour quoi faire

Yiquan / Dachenquan

Le Yiquan s’inscrit dans la continuité du Xingyiquan (boxe de la forme et de l’intention).
Cet art martial fut mis au point par Wang Xian Zhai (1885 – 1963).
Wang Xian Zhai appris le Xingyiquan auprès du fameux Guo Yun Shen (qui fut un expert très réputé ). Guo Yun Shen Avait déjà une approche assez réformateur de l’art du Xingyiquan, en épurant les enchainements. A la mort de son maitre Wang Xian Zhai voyagea à travers la chine, pour approfondir son art. Il rencontra beaucoup de maitre dans divers styles de wushu. Il en battu beaucoup mais essuya aussi des défaites. Il resta quelque temps auprès de ces différents maitres pour apprendre l’essence de leur art.

A force de pratique et de confrontation à différents styles il conclu que les enchainements mécaniques des pratiquants leur faisait négligé l’essence de leur art. Il créa sa propre méthode en abandonnant tout travail d’enchainement pour revenir vers un travail plus postural, et en mobilisant l’intention, la pensé, pour revenir à quelque chose de plus instinctif. D’où le nom Yiquan (boxe de l’intention).
La réputation de Wang, font que beaucoup de pratiquant de différentes écoles et de différents pays sont venu à sa rencontre. Il rencontra des représentants du Judo, de lutte et même de boxe anglaise, dont certain principe influença son art.

La Méthode :
Il y à 8 domaines de pratique.
1 – Zhan Zhuang : posture statique. C’est la base fondamentale de l’entrainement du Yiquan. Elle développe l’unicité et la structure du corps, la force multidirectionnelle, la force interne ...
2 – Shi-li : « essayé la force », Mise en mouvement du travail fait en Zhan Zhuang au travers la lenteur.
3 – Mocabu : la marche, le déplacement.
4 – Fa li : Emission de la force. Après le travail de Shili (essayer la force lentement) on l’exprime de manière explosive.
5 - Travail du son
6 – Tuishou : la poussé des mains. Travail avec partenaire, pour développer les principes de coller/adhérer à son partenaire. C’est du shi-li à 2.
7 – Jijifa : Etude du combat. Travail avec sac de frappe, travail libre avec partenaire.
8 – Jian Wu : Enchainement totalement libre et spontané des différentes techniques de shi-li, mocabu et fali de manière lente ou/et rapide.


Jian Wu par Wang Xuan-jie


Les 5 premières étapes, développe les principes commune à toutes les écoles des arts internes, (unicité, force souple, relâchement et centrage), mais aussi renforce la santé. C’est pourquoi certain pratique le Yiquan uniquement dans une approche de santé.
D’un poing de vu martial je trouve cet art extrêment enrichissant, réaliste. Et se travaille autour du centre et des directions m’a beaucoup apporté dans ma pratique personnelle à tout niveau.
Mais, il me semble que pour apprécier la profondeur et l’intelligence de cette art, une expérience martial me semble nécessaire. Un débutant dans les arts martiaux ne comprendra peut être pas forcement l’intérêt des postures statiques, du shili… et pourrait trouver cela un peu fastidieux.
J’ai le sentiment que le Yiquan à été une révolution dans le Wushu chinois… C’est un art évolutif, non sclérosé dans des taolus, et qui s’enrichi au contact d’autre art.
D’ailleur la preuve en est que les différentes écoles issus du Yiquan ont bien entendu une trame commune mais chacun y on intégré leur spécificité.

Celle Yao Zong Xun successeur de Wang Xiang Zhai (1917 – 1985)

Kenichi Sawaï le seul étranger à avoir reçu l’enseignement de Wang. Sawai intégra les principes des arts martiaux japonais et appela son école Taikiken.

Wang Xuan-jie : intégra les principes du Bagua Zhang.

Wang Tse ming : Disciple de Wang Xiang Zhai, il émigra en France durant la révolution culturelle et créa l’école Liananquan. Il fit de Georges Charles son successeur et qui à son tour créa l’école Sanyiquan. Cette art repose essentiellement autour des poings des 5 éléments et intègre des éléments de qigong de l’école Ling pao ming.

Quelque site parlant du Yiquan bien mieux que moi...
- http://www.anyda.fr association en relation avec Li Jianyu et Wang You Fang (fille du fondateur)
- http://www.yiquan.fr/ Site de Ilias Calimintzos disciple de Cui Ruibin de l'école Yao Zong Xun.
- www.dachengchuan.org : Association en relation avec Guo Guizhi.
- www.centre-calam.com : Centre Dirigé par Michele et Christian Ribert, éléves de Wang XuanJié
- http://www.tao-yin.com Site de l'école Sanyiquan de Georges Charles
- quanxue.blogspot.com excellent Blog sur le Yiquan, une véritable mine d'information, historique et technique